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  • Photo du rédacteurLydie Doré

Le covid aurait-il eu un effet positif sur nos vies?

Alors que nous sortons doucement de deux années critiques, nous observons d’ores et déjà les conséquences de l’épidémie sur bon nombre de personnes et, par effet ricochet, dans l’inconscient collectif donc sur chacun(e) d’entre nous. Je me suis interrogée sur la possibilité d’en sortir si ce n’est grandis, au moins avec une leçon qui aide à notre évolution personnelle.



Un effet accélérateur de conscience:

Vos émotions ont-elles été exacerbées pendant le confinement ? Quel impact a eu le manque de liberté sur votre vie?


Tout ceci a, pour beaucoup, ravivé une blessure d’injustice enfouie.



Par ailleurs, lorsque les restaurants, bars et magasins ont fermé et notre droit de sortie a été limité, l’agitation et le divertissement se sont considérablement amoindris et nous n’avons pas eu d’autre choix que de faire face à certaines évidences que nous mettions jusqu’alors à distance.


Lorsque nos mémoires profondes et nos zones d’ombres nous sautent (de manière plus ou moins violente) aux yeux, cela provoque en nous un malaise voire un bouleversement appelé « crise ».



Que cette crise ait été supportable, désagréable, ou même plus, une crise est un phénomène soudain, parfois brutal, nécessitant une prise de conscience pour mettre en place des changements et aboutir sur une nouvelle situation avec, si possible, des effets positifs.


Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. Jung.

Alors interrogeons-nous: dans cette crise sanitaire que nous traversons, qu’elle a été notre prise de conscience personnelle et/ou collective?


Une prise de conscience de l’importance du soin et du lien…

et notamment du lien physique



Si nous avons constaté l’état de dégradation du système de santé dès le début de la crise sanitaire, nous remarquons également les conséquences dramatiques du manque de contacts, qui a été sans précédent.


L’homme est un animal social. Aristote

Embrassades, poignées de mains ou simple présence de l’autre dans la même pièce, les gestes les plus simples du quotidien ont été du jour au lendemain chamboulés. Jour après jour, beaucoup ont ressenti le manque de leurs proches et du contact social. Les plus isolés n’avaient plus les mêmes possibilités de rencontres, quand la peur en isolait d’autres.



Nous avons tous expérimenté l’insuffisance des réseaux de communication et l’importance de se retrouver, de se voir et de se sentir unis. Plus que de communication, nous avons besoin de communion.



Les épargnés:

Si l’impact sur nos vies est indéniable, certains avouent avoir bien vécu le confinement et les restrictions. Il est alors légitime de se demander: pourquoi une telle injustice?


Si une injustice est dans certains cas bien présente, ce n'est pas la seule raison:

  • Certains avaient déjà réalisé (ou en ont profité pour le débuter) un travail thérapeutique. L’évolution psychique et spirituelle leur a permis de travailler sur leurs mémoires profondes et zones d’ombres. L'impact de l’adversité extérieure est alors moindre sur nous-même, dès lors que nous sommes plus solides à l’intérieur,

  • Un caractère optimisme, très aidant pour faire face aux évènements avec philosophie, peut également être naturel (mais pas que).



En conséquence, s’il serait présomptueux d’affirmer que l’épidémie a eu un effet positif dans nos vies, il est pour autant à considérer que toute crise permet (sur le long terme) une évolution intérieure et que toute évolution intérieure, entraine de facto une évolution de conscience collective.








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